Note d’information semestrielle sur la contrefaçon de l’euro

Au cours du second semestre 2008, un total de 354 000 faux billets en euros ont été retirés de la circulation. Cela représente une augmentation d’environ 13 % par rapport au semestre précédent. Le tableau ci-dessous, qui présente l’évolution semestrielle du nombre de contrefaçons saisies, montre une hausse progressive sur la période récente du nombre de billets contrefaits.

Toutefois, le nombre de billets en euros authentiques en circulation augmentant lui aussi (plus de 12 milliards en moyenne au second semestre 2008 ^[1]), la proportion de billets contrefaits reste faible. Par conséquent, le grand public a toutes les raisons d’avoir confiance dans la qualité des billets en euros et de leurs signes de sécurité. Cependant, l’Eurosystème, c’est-à-dire la Banque centrale européenne (BCE) et les seize banques centrales nationales de la zone euro, recommande de faire preuve de vigilance et de vérifier l’authenticité des billets reçus.

La répartition des billets contrefaits retirés de la circulation au second semestre 2008 entre les différentes coupures est la suivante :

Le billet de 50 euros est traditionnellement la cible privilégiée des faussaires mais, au second semestre 2008, c’est celui de 20 euros qui a été le plus contrefait. Les trois coupures intermédiaires (20, 50 et 100 euros) ont représenté, globalement, quelque 94 % du total des contrefaçons.

La majorité (98 %) des contrefaçons saisies au second semestre 2008 l’ont été dans les pays de la zone euro, seulement 1 % environ des fausses coupures ayant été trouvées dans des États membres de l’Union européenne n’appartenant pas à la zone euro et le reste (1 %) dans d’autres régions du monde.

L’Eurosystème continue de tout mettre en œuvre afin que le grand public et les professionnels appelés à manipuler des espèces disposent des informations leur permettant de reconnaître un billet contrefait. Les contrefaçons peuvent être aisément distinguées des billets authentiques grâce à la méthode simple consistant à TOUCHER-REGARDER-INCLINER décrite dans les publications de l’Eurosystème ainsi que sur le site Internet de la BCE et les sites Internet des banques centrales nationales de l’Eurosystème. Dans le doute, un billet suspect doit être comparé directement avec un billet dont on a la certitude qu’il est authentique. Toute personne pensant être entrée en possession d’un faux billet doit prendre contact, en indiquant de manière aussi détaillée que possible sa provenance, avec les services de police ou la banque centrale nationale, conformément aux pratiques nationales.