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Christine Lagarde
The President of the European Central Bank
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Les banques centrales dans un monde en mutation : le rôle de la BCE face aux risques climatiques et environnementaux

Discours de Christine Lagarde, Présidente de la BCE, à la Fondation Maurice Allais

Paris, 7 June 2024

C’est un honneur de prendre la parole aujourd’hui dans le cadre de votre série d’ateliers consacrés à la mémoire de Maurice Allais.

Les contributions de Maurice Allais, en particulier ses travaux sur la théorie de l’équilibre général et de l’efficience des marchés, ont permis d’établir les fondements théoriques du modèle de croissance adopté par les économies occidentales au sortir de la Seconde Guerre mondiale.

Comme il le disait lui-même, « comment mieux préparer l’après-guerre que d’essayer de résoudre le problème fondamental de toute économie : promouvoir une efficacité économique aussi grande que possible »[1].

À bien des égards, son analyse s’est vérifiée. En accordant la priorité à l’efficience, tant dans nos affaires économiques intérieures, comme le développement du marché unique européen, que dans notre commerce extérieur, nous avons connu une période d’expansion économique soutenue sans précédent.

Et alors que les économies progressaient sur une trajectoire de croissance régulière de leur potentiel de production, les banques centrales comme la BCE ont pu se concentrer, en priorité, sur la stabilisation de l’inflation en agissant sur la demande, sans se soucier outre mesure des changements structurels.

Mais Maurice Allais avait également prédit qu’en l’absence d’une gouvernance adéquate, l’intégration mondiale généralisée « ne peut qu’engendrer partout instabilité »[2]. Aujourd’hui hélas, cette prédiction se vérifie également.

L’ouverture des échanges commerciaux a entraîné des tensions croissantes entre les grandes puissances, même si, soulignons-le, cela n’a pas été le cas dans l’UE, où nous disposions d’un système de gouvernance adéquat. En conséquence, le commerce multilatéral se fracture : le nombre de nouvelles restrictions au commerce mondial ne cesse d’augmenter, passant d’environ 650 en 2017 à plus de 3 000 en 2023[3].

Dans le même temps, les coûts environnementaux de l’intégration économique mondiale rapide – couplés à la sous-évaluation des services écosystémiques – doivent désormais être assumés.

L’approvisionnement en services liés à la nature qui sous-tendent la croissance mondiale s’amenuise, qu’il s’agisse du bois, des minéraux ou du stockage du carbone. Six des neuf « limites planétaires » ont été transgressées, ces processus systémiques terrestres qui régulent la stabilité de la planète, dont le changement climatique et la biodiversité[4].

Et ces évolutions se renforcent mutuellement, car l’animosité croissante contrecarre la volonté politique de coopérer sur les enjeux climatiques. Ainsi la multiplication des barrières commerciales entrave la circulation des technologies renouvelables indispensables pour prévenir toute dégradation supplémentaire du climat.

En tant que banques centrales, nous sommes désormais confrontés à un environnement fondamentalement différent, où règnent une instabilité, une volatilité et une incertitude accrues quant à la structure même de l’économie.

J’ai précédemment souligné que ce nouveau monde nous oblige à repenser le cadre de nos politiques[5]. Mais aujourd’hui, je souhaite expliquer pourquoi, lors de l’élaboration de nos stratégies face à cet environnement, nous devons accorder une attention particulière aux risques liés au climat et à la nature, en raison de leurs impacts singuliers. J’expliquerai aussi comment la BCE y répond.

La spécificité des risques liés au climat et à la nature

Le monde n’est jamais statique et les banques centrales sont constamment confrontées à des chocs et des risques nouveaux, ainsi qu’à des mutations de l’environnement économique, qu’il s’agisse de revirements dans les politiques gouvernementales, de tensions dans le secteur financier ou de perturbations du commerce mondial. Dans la plupart des cas, nous devons simplement composer avec l’environnement que les circonstances nous imposent et orienter nos politiques en conséquence.

Il existe toutefois quatre facteurs qui font des risques liés au climat et à la nature un défi unique pour les banques centrales – un défi qui appelle une réponse différente.

Premièrement, ils représentent un nouveau type de risque systémique. Contrairement aux événements rares qualifiés de « cygnes noirs », le changement climatique constitue une rupture par rapport à l’univers probabiliste classique de Gauss, car il est condamné à se produire s’il n’est pas pris en compte par des politiques appropriées.

Ces risques ont aussi une dimension véritablement mondiale. Si l’on ne parvient pas à enrayer la hausse des températures moyennes, les événements climatiques extrêmes deviendront inévitables. Parmi 380 scientifiques du GIEC spécialistes du climat, 77 % anticipent un réchauffement planétaire d’au moins 2,5 °C, ce qui est bien supérieur à l’objectif de 1,5 °C fixé par l’accord de Paris[6].

Le deuxième facteur est l’irréversibilité de leurs effets. Si nous n’inversons pas le cours du changement climatique et de la dégradation de l’environnement, nous atteindrons des points de non-retour.

En effet, certains écosystèmes sont soumis à des points de bascule qui, s’ils sont franchis, peuvent modifier le climat à tel point qu’un retour à l’état initial serait impossible, ou tout du moins extrêmement difficile et coûteux.

Prenons l’exemple de la forêt amazonienne et des tourbières tropicales, qui séquestrent actuellement environ 220 gigatonnes de carbone, soit l’équivalent des émissions mondiales de CO2 pendant vingt ans[7]. Leur déstabilisation rendrait pratiquement impossible de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C.

Troisièmement, les effets des risques liés au climat et à la nature se propageront dans l’ensemble de l’économie, affectant les missions des banques centrales.

La récente crise énergétique, même si elle n’est pas liée à la transition écologique, montre comment la volatilité des prix de l’énergie et les mutations des marchés de l’énergie peuvent avoir une influence importante sur la dynamique de l’inflation. La hausse des prix de l'énergie et des biens et services sensibles à l'énergie a contribué à hauteur de 6 points de pourcentage environ à l’inflation de la zone euro lors de son pic d’octobre 2022.

En outre, les risques liés au climat et à la nature créent des risques financiers au bilan des établissements financiers. Ces risques peuvent entraîner des pertes ou un renchérissement des coûts de financement, et par là réduire les flux de crédit vers l’économie réelle. Cela peut également peser sur la transmission des politiques des banques centrales aux conditions de financement des ménages et des entreprises[8].

Dans la zone euro, les banques sont exposées aux risques liés au climat, les secteurs à fortes émissions étant surreprésentés dans leurs portefeuilles de prêts, comptant pour plus de 70 % des crédits alloués aux entreprises[9]. Ces risques pèsent également sur nos propres portefeuilles d’obligations d’entreprises.

Enfin, ces risques ont ceci d’unique qu’à la différence des risques géopolitiques, les banques centrales peuvent contribuer à les atténuer.

Il existe un large consensus politique pour s’attaquer aux causes des risques du changement climatique. Si les gouvernements sont aux avant-postes et disposent des outils les plus puissants, nous sommes aussi en mesure de jouer un rôle dans le cadre de notre mandat pour préparer l’économie à l’avenir.

Que fait donc la BCE ?

L’action de la BCE

En premier lieu, nous maintenons la stabilité des prix, condition essentielle pour permettre la transformation de notre économie vers la décarbonation et l’économie circulaire.

La transition vers une économie plus verte nécessite d’importants besoins d’investissement. Une perspective d’inflation stable offre aux entreprises une meilleure visibilité sur leurs coûts, ce qui est d’autant plus important pour les projets écologiques, tournés vers le long terme. En outre, la stabilité des prix a un effet positif sur les signaux-prix relatifs résultant de politiques qui portent par exemple sur la tarification du carbone, améliorant ainsi leur efficacité.

Mais au-delà de créer les conditions propices à l’investissement, nous luttons contre le changement climatique dans le cadre de notre mandat. Globalement, notre approche s’articule autour de trois axes-clés : analyser, conseiller et agir.

Analyser

Le fondement de notre contribution à la lutte contre le changement climatique dans le cadre de nos missions est l’analyse de son incidence sur l’économie, le système financier et nos propres activités.

Ces dernières années, nous avons fait des progrès importants dans la compréhension de ces risques. Nos conclusions montrent que retarder la transition pourrait entraîner des coûts à long terme accrus[10]. En outre, le changement climatique peut présenter des risques systémiques pour la stabilité financière[11], auxquels s’ajoutent les risques liés à la dégradation de la nature[12].

Cependant, il nous reste encore du chemin à parcourir. C’est pourquoi nous avons annoncé notre plan sur le climat et la nature 2024-2025[13], qui s’appuie sur des travaux existants et explore de nouvelles frontières, nécessitant de fait une analyse approfondie. Nous avons recensé trois domaines essentiels pour cette analyse.

Premièrement, nous approfondissons nos connaissances des effets de la transition écologique sur les marchés du travail, les chocs économiques et les besoins d’investissement. Par exemple, des recherches de la BCE indiquent que la vague de chaleur qu’a connue l’Europe en 2022 a accentué la hausse des prix des produits alimentaires dans la zone euro de 0,7 point de pourcentage environ[14].

Deuxièmement, nous améliorons encore notre connaissance de l’incidence physique du changement climatique. Citons que seul un quart environ des pertes dues à des catastrophes liées au changement climatique sont actuellement assurées dans l’UE. Dans certains pays, ce chiffre est inférieur à 5 %[15].

Et troisièmement, nous étudions les risques liés à la perte et à la dégradation de la nature. Cette dégradation a des répercussions sur l’économie et les risques financiers, sachant que plus de la moitié du PIB mondial, soit environ 40 000 milliards d’euros, dépend fortement de la nature[16].

En outre, nous réalisons régulièrement des tests de résistance climatique du système bancaire. Ces évaluations permettent de mesurer la capacité de résistance des banques à différents scénarios climatiques et couvrent environ 2,9 millions d’entreprises et plus de 2 900 établissements bancaires. Notre deuxième test de résistance, mené en 2023, a révélé que le risque de crédit auquel sont exposées les banques est à son plus haut niveau lorsque la transition est effectuée à la hâte à un stade ultérieur et que les investissements doivent être réalisés rapidement à un coût plus élevé. Dans ce scénario de transition tardive, les banques peuvent s’attendre à voir leur risque de crédit plus que doubler d’ici 2030 par rapport à 2022[17].

Conseiller

Les résultats de cette analyse influencent la réflexion que nous menons en interne et orientent notre approche à l’égard des politiques à mettre en œuvre. Ils nous permettent de fournir des conseils plus étayés et ciblés.

Ainsi, dans les instances européennes et internationales, nous soutenons la mise en place des conditions préalables essentielles à la transition écologique, notamment la fixation d’un prix du carbone efficace qui reflète le coût social réel, des divulgations climatiques de meilleure qualité et plus complètes, et l’achèvement de l’union des marchés des capitaux de l’UE.

Nous formulons des recommandations sous la forme d’avis juridiques sur la législation liée au climat, comme la directive sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD).

Nous nous attachons également à diffuser nos analyses afin d’enrichir le débat politique au sens large et de sensibiliser aux effets potentiels du changement climatique, notamment par notre participation au réseau pour le verdissement du système financier (Network for Greening the Financial System, NGFS).

Dans ce contexte, la BCE a contribué à des volets clés du programme de travail du NGFS, notamment dans le cadre du groupe de travail du NGFS sur la conception et l’analyse des scénarios. Ce groupe de travail offre un outil d’évaluation des risques climatiques inestimable, qui fournit des orientations essentielles aux responsables politiques à l’échelle mondiale[18]. En outre, nous présidons le réseau d’experts du NGFS sur les questions juridiques. Les travaux menés sur les contentieux liés au climat ont été déterminants pour sensibiliser davantage à cette source de risque croissante[19].

Agir

Cela m’amène à mon dernier point. En s’appuyant sur son analyse, la BCE agit dans le cadre de son mandat pour contribuer à atténuer et prévenir les risques liés au climat. Ces dernières années, nous avons considérablement intensifié nos activités.

Dans nos missions de politique monétaire, nous avons commencé, en octobre 2022, à orienter les réinvestissements de nos avoirs en obligations d’entreprises vers des émetteurs présentant de meilleurs résultats climatiques[20]. Depuis, l’intensité moyenne pondérée en carbone des achats obligataires a diminué de plus de 65 %. En outre, les risques financiers liés au climat sont désormais pris en compte lors des réexamens réguliers des barèmes de décotes appliqués aux garanties[21].

Suite à la récente révision de notre cadre opérationnel, nous avons décidé d’inclure, à partir de 2026, des exigences de divulgation liées au climat dans le dispositif de garanties[22].

Nous veillons également, en tant qu’autorité de surveillance, à ce que les banques intègrent les risques liés au climat et à la nature dans leur stratégie, leur gouvernance et leur gestion des risques. Nous avons émis des décisions prudentielles contraignantes pour que les banques réalisent ce que l’on appelle des évaluations de matérialité des risques climatiques et naturels[23]. Fin 2023, environ 90 % des banques que nous supervisons considéraient les risques liés au climat et à l’environnement comme significatifs[24].

Pour ce qui est des paiements, nous réduisons l’empreinte environnementale des billets de banque et des systèmes de paiement. Nous utilisons un coton 100 % durable pour la fabrication des billets et avons interdit la mise en décharge des coupures usagées[25].

Enfin, nous nous sommes engagés à réduire notre propre empreinte environnementale. Depuis 2010, la BCE met en œuvre un système certifié de gestion environnementale pour ses activités. En dix ans, nous avons réduit la consommation d’électricité et de chauffage par poste de travail de 30 % et de 49 % respectivement.

Conclusion

Permettez-moi de conclure.

Maurice Allais a un jour observé avec justesse que ce qui nous définit essentiellement, c’est notre incessant effort pour comprendre la nature profonde d’un monde souvent indéchiffrable[26].

Tel est le défi auquel sont confrontées les banques centrales dans un monde en rapide évolution. Cependant en matière climatique, nous ne pouvons non seulement nous efforcer de mieux comprendre les complexités, mais aussi contribuer à ne pas les aggraver, mais bien au contraire de rendre ce monde meilleur.

Les risques liés au climat et à la nature présentent des caractéristiques uniques. Ils ont vocation à s’intensifier et leur importance ne fera que croître au fil du temps.

Ainsi, dans le cadre de son mandat, la BCE continuera d’analyser ces risques, de fournir des conseils aux parties prenantes et, surtout, d’agir.

  1. Cf. Allais, M. (1989), « Les lignes directrices de mon œuvre », L’Actualité économique, 65(3), p. 323–345

  2. Cf. Sterdyniak, H., « Maurice Allais, itinéraire d’un économiste français », Revue d’économie politique, 2011/2, vol. 121, p. 119-153.

  3. Cf. McKinsey Global Institute, « Geopolitics and the geometry of global trade » (géopolitique et la géométrie du commerce mondial), 17 janvier 2024.

  4. Cf. Richardson, K. et al. (2023), « Earth beyond six of nine planetary boundaries » (la Terre a dépassé six des neuf limites planétaires), Science Advances, vol. 9, no 37.

  5. Cf. Lagarde, C., « La politique monétaire en période de mutations et de ruptures », discours prononcé lors du colloque annuel de politique économique « Structural Shifts in the Global Economy » organisé par la Réserve fédérale de Kansas City à Jackson Hole, 25 août 2023.

  6. Cf. Carrington, D., « World’s top climate scientists expect global heating to blast past 1.5C target » (les plus grands scientifiques du monde prévoient que le réchauffement planétaire dépassera l’objectif de 1,5 °C), The Guardian, 8 mai 2024.

  7. Sur la base des taux d’émission de carbone de 2022. Cf. Marsden, L., Ryan-Collins, J., Abrams, J., et Lenton, T. (2024), « Ecosystem tipping points: Understanding risks to the economy and financial system » (points de bascule écosystémiques : comprendre les risques pour l’économie et le système financier), UCL Institute for Innovation and Public Purpose, Policy Report 2024/03.

  8. Cf. Dieckelmann, D. et al. (2024), « Turbulent times: geopolitical risk and its impact on euro area financial stability » (période de turbulences : les risques géopolitiques et leur incidence sur la stabilité financière de la zone euro), Financial Stability Review.

  9. Cf. « Towards macroprudential frameworks for managing climate risk » (vers des cadres macroprudentiels pour la gestion des risques climatiques), Comité européen du risque systémique, décembre 2023.

  10. Cf. Emambakhsh, T. et al. (2023), « The Road to Paris: stress testing the transition towards a net-zero economy » (en route vers Paris : tester la résistance face à la transition vers une économie neutre), Occasional Paper Series, no 328, Banque centrale européenne.

  11. Cf. rapport conjoint CERS-BCE (décembre 2023), « Towards macroprudential frameworks for managing climate risk » (vers des cadres macroprudentiels pour la gestion du risque climatique).

  12. Cf. Boldrini, S. et al. (2023), « Living in a world of disappearing nature: physical risk and the implications for financial stability » (vivre dans un monde où la nature disparaît : le risque physique et ses implications pour la stabilité financière), Occasional Paper Series, no 333, Banque centrale européenne.

  13. Cf. BCE, « Notre plan sur le climat et la nature 2024-2025 en bref »

  14. Cf. Le blog de la BCE, « The price of inaction: what a hotter climate means for monetary policy » (le prix de l’inaction : ce qu’un climat plus chaud implique pour la politique monétaire)

  15. Cf. BCE, « The climate insurance protection gap » (le déficit de protection d’assurance climatique).

  16. Cf. Boldrini, S., Ceglar, A., Lelli, C., Parisi, L. et Heemskerk, I., (2023), « Living in a world of disappearing nature: physical risk and the implications for financial stability » (vivre dans un monde où la nature disparaît : le risque physique et ses implications pour la stabilité financière), Occasional Paper Series, no 333, Banque centrale européenne.

  17. Cf. BCE, « Une transition verte plus rapide profiterait aux entreprises, aux ménages et aux banques, selon les résultats du test de résistance climatique réalisé par la BCE à l’échelle de l’ensemble de l’économie », communiqué de presse, 6 septembre 2023.

  18. Cf. « NGFS Climate Scenarios for central banks and supervisors - Phase IV » (scénarios climatiques du NGFS pour les banques centrales et les autorités de surveillance – Phase IV), 11 juillet 2023.

  19. Cf. NGFS, « Climate-related litigation: Raising awareness about a growing source of risk » (contentieux liés aux climat : sensibiliser à cette source de risque croissante), novembre 2021.

  20. Cf. « La Banque centrale européenne présente un plan d’action visant à inscrire les questions liées au changement climatique dans sa stratégie de politique monétaire », communiqué de presse, BCE, 8 juillet 2021.

  21. Cf. « ECB reviews its risk control framework for credit operations » (la BCE réexamine son dispositif de contrôle des risques pour les opérations de crédit), communiqué de presse, BCE, 20 décembre 2022. Lors du dernier réexamen, réalisé en décembre 2022, ces barèmes de décotes se sont révélés suffisamment protecteurs contre les risques financiers liés au climat.

  22. Cf. BCE, « Plan sur le climat et la nature 2024-2025 » (en anglais uniquement), 30 janvier 2024.

  23. Cf. Elderson, F. (2024), « Making banks resilient to climate and environmental risks – good practices to overcome the remaining stumbling blocks » (rendre les banques résilientes face aux risques climatiques et environnementaux – bonnes pratiques pour surmonter les obstacles résiduels), discours prononcé lors de la 331e réunion du comité exécutif de la Fédération bancaire européenne, 14 mars.

  24. Cf. Elderson, F. « You have to know your risks to manage them – banks’ materiality assessments as a crucial precondition for managing climate and environmental risks » (connaître ses risques pour les gérer – les évaluations par les banques du caractère significatif est une condition préalable essentielle pour gérer les risques liés au climat et à l’environnement), The Supervision Blog, 8 mai 2024.

  25. Cf. étude de l’Eurosystème intitulée « Product Environmental Footprint study of euro banknotes as a payment instrument » (étude sur l’empreinte environnementale des billets en euros en tant qu’instrument de paiement), décembre 2023.

  26. Cf. Allais, M., (1997), L’anisotropie de l’espace. La nécessaire révision de certains postulats des théories contemporaines. Les données de l’expérience., éd. Clément Juglar, p. 40

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